Corde Hindoue

Le tour de la corde hindoue est l’un des mythes les plus ancien de l’Inde. La première trace de cette pratique remonte à 1355 grâce à Ibn Battuta un explorateur de passage en Chine. Plus précisément au palais Amir à Hangzhou. Pour réaliser son tour, un magicien lança une balle avec des lanières suspendues dans le ciel. La balle disparu dans les nuages. C’est alors qu’un de ses jeunes assistants monta dans le ciel attaché à une corde. Après de longues minutes d’attentes sans réponse ni retour de l’assistant, le magicien décida de le suivre avec un couteau. Des morceaux du petit garçon commencèrent à tomber du ciel. Le magicien revint avec ses vêtements recouverts de sang.

Il embrassa le sol devant Amir puis réunis chaque morceau du jeune dans un panier. Après quelques instants, le garçon sorti du panier en un seul morceau et en pleine santé.

D’autres témoignages furent reportés au cours du 16ème siècle par des témoins hindous et … allemands.
Le tour semble tiré de rituels bönpos (Tibet) associant la montée au ciel et le démembrement par les démons. Des commentaires existent dans les Jatakas et dans les Mandukya Upanishad notamment.

Dans son ouvrage The ordinary man’s India (1927), A.C.Brown cite trois témoins européens du tour.  Le premier d’entre eux, Lady Waghorn l’aurait vu réalisé en 1892 près de Madras et en fit un article pour le Daily Mail.

Pendant des années, de nombreux magiciens offrirent des récompenses mirobolantes aux magiciens d’origine indienne qui accepteraient de faire ce tour. Leurs propositions ne furent jamais acceptées et la légende de ce garçon qui grimpe à une corde magiquement suspendue en l’air et qui se volatilise, persista.

Ce tour entra au programme de la saison 1927 – 1928 de Thurston et resta plusieurs années à son répertoire pour sa valeur publicitaire, bien qu’il ne fût pas aussi impressionnant que ses autres tours. Bien que sa version du tour de la corde soit une de ses illusions les plus coûteuses, on dit qu’il dépensa plus de 10 000 dollars à la mettre au point, son exécution resta très compliquée et il était rare qu’il le réalisât correctement.

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